6,3 Évanouissements

Où vont donc ceux et celles qui s’évanouissent ? Est-ce une disparition, l’anéantissement passager de toute volonté, ou un bref détour vers nulle part ?

6,3 Évanouissements ne répondra à aucune de ces questions. Sachez que l’évanouissement est provoqué par un contre ordre à l’interne, une rupture d’équilibre entre deux systèmes : accélération versus décélération du rythme cardiaque. Ces ordres antagonistes provoquent toujours une défaillance : ainsi 6,3 Évanouissements se nourrit à l’aune de deux principes que tout oppose.

Ces évanouissements seront ceux créés par un sextuor de rêve : Catherine Tardif, Sophie Corriveau, Marc Boivin, Benoît Lachambre, Fortner Anderson et Michel F Côté.

La soirée fut présentée à l’Agora de la danse en codiffusion avec Danse-Cité du 12 au 15 novembre 2014.

crédit photo : Alain Lefort, sur la photo Sophie Corriveau, Marc Boivin et Benoît Lachambre


WOULD

Première montréalaise // 8 au 11 avril 2015 – 20h // Usine C

WOULD puise à la source de tous les futurs possibles et se présente comme une petite méditation sur la potentialité, la possibilité, l’utopie et la manie que nous avons tous de nous projeter dans l’avenir. À spéculer sur le meilleur. À redouter le pire. Et à s’accommoder tant bien que mal du maintenant. Porté par deux interprètes tout en force, WOULD est une réflexion sur les échecs, les chutes et les actes manqués qui, inévitablement, ponctuent les parcours imparfaits de nos vies. En constante lutte existentielle, Marc Boivin et Kate Holden s’affrontent et se confrontent comme deux bêtes sauvages s’approchent à pas mesurés.

C’est dans le cadre de sa performance dans la pièce WOULD que Marc Boivin reçoit le prix Dora Mavor Moore (2014). La pièce a obtenu cinq nominations pour la qualité de la chorégraphie, des performances masculines et féminines, de la conception sonore et des éclairages.

Mise en scène, textes et chorégraphie: Mélanie Demers avec la collaboration des interprètes Interprètes: Marc Boivin, Kate Holden / Assistante aux répétitions: Anne-Marie Jourdenais / Lumières: Alexandre Pilon-Guay / Direction technique et régie: Alexandre Péloquin / Travail de voix: Sabrina Reeves / Production: MAYDAY et firstthingsfirst / Codiffusion: MAYDAY et Usine C

crédit photo : Jeremy Mimnagh


Pluton – acte 2

FTA @ Agora de la danse
28, 29, 30 mai 2016 – 19h

Mélanie Demers, Catherine Gaudet, Frédérick Gravel, Katie Ward. La 2e Porte à Gauche déboulonne les préjugés liés à l’âge en jumelant jeunes créateurs aguerris et figures emblématiques de la danse québécoise. Un pari fou.

Les danseurs de ces quatre courts opus de l’acte 2 ne sont pas nés de la dernière pluie. On les découvre pourtant nus comme au premier jour. Portraits intimes croqués par les regards de leurs cadets. Paul-André Fortier, le magnifique, en dialogue avec les hésitations de Frédérick Gravel. Louise Bédard, l’ultra sensible, vulnérabilisée jusqu’à la trame par Catherine Gaudet. Peter James, l’inquiétant, percutant l’univers absurde de Katie Ward. Et puis, Linda Rabin, la sensorielle, et Marc Boivin, l’impétueux, livrés à la furieuse poésie de Mélanie Demers. Un pari fou. Un beau cadeau.

Un spectacle de La 2e porte à gauche
Une production de Danse-Cité
Direction artistique: Katya Montaignac, Chorégraphies: Mélanie Demers + Catherine Gaudet + Frédérick Gravel + Katie Ward / Interprétation Louise Bédard + Marc Boivin et Linda Rabin + Paul-André Fortier + Peter James / Composition musicale: Tomas Furey / Lumières: Frédérick Gravel + Caroline Nadeau / Regard extérieur: Marie Béland / Répétitrice: Chi Long / Direction de production: Vanessa Bousquet

Coproduction: Festival TransAmériques + Fortier Danse-Création + MAYDAY

crédit photo : Julie Artacho


Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs

Tables rondes dansées // Agora de la danse
6, 7, 8 mai 2016 – 18h

Offrir carte blanche à Sophie Corriveau et Katya Montaignac pour la création d’une nouvelle « Traces-Interprètes », c’est inviter les spectateurs de la 34e saison de Danse-Cité, et de l’Agora de la danse, à un évènement unique en son genre, qui offrira au public une immersion dans l’intimité d’un métier: celui du danseur. De témoignages en corps aux témoignages en mots, 17 interprètes issus d’une communauté multi-générationnelle de danseurs à Montréal, s’empareront du micro et de la scène pour livrer leurs anecdotes, leurs sensations, leurs réflexions sur ce qui compose leur profession. Bons coups comme mauvais coups, troubles et tourments, les 6, 7, 8 mai prochains, à l’Agora de la danse, chacun des complices de ces 3 tables rondes dansées, intitulées Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs., tombera le masque pour démystifier, à la lumière de leurs expériences et carrières respectives, ce que signifie être danseur aujourd’hui au Québec.

En compagnie de Johanna Bienaise, Sarah Bild, Lucie Boissinot, Marc Boivin, Dany Desjardins, Marie Claire Forté, Manon Levac, Marie Mougeolle, Dominique Porte, Enora Rivière, Daniel Soulières, Catherine Tardif, Andrew Turner, Vincent Warren et Jamie Wright, à titre de complices du projet, la singularité de chacun sera mise à jour, l’aventure du spectateur dans l’intimité et l’humanité du danseur seront démultipliées et l’incursion deviendra alors totale.

Cet événement aux 16 visages et aux multiples voix s’annonce autant édifiant que rafraichissant.

Idéatrices du projet: Sophie Corriveau, Katya Montaignac
Complices: Johanna Bienaise, Sarah Bild, Lucie Boissinot, Marc Boivin, Dany Desjardins,  Marie Claire Forté, Manon Levac, Marie Mougeolle, Dominique Porte, Daniel Soulières, Catherine Tardif, Andrew Turner, Vincent Warren, Jamie Wright / Conception des éclairages: Marc Parent
Production Danse-Cité / En collaboration avec Sophie Corriveau et Katya Montaignac / Coproduction Agora de la danse / Codiffusion Agora de la danse, Danse-Cité

crédit photo : Alain Lefort


Projet Feldman/Renaud

Pour Jeanne Renaud, cette nouvelle création fait écho à sa rencontre marquante avec le compositeur Morton Feldman, dans le New York de l’après-guerre, quand elle n’avait que 17 ans. La musique de Feldman, qui accorde toute la place au son, au silence, au temps et à l’espace, n’a cessé depuis de résonner en elle. Un des derniers opus du compositeur, For Bunita Marcus, une œuvre pour piano d’une durée de 77 minutes, est l’élément catalyseur de ce travail avec Louise Bédard et Marc Boivin, ses deux danseurs de prédilection.

Un homme, une femme de dos, éloignés l’un de l’autre; ils marchent lentement dans l’espace, ils ne se voient pas. Pourtant leurs gestes s’appellent. Sans jamais se toucher, ils dialoguent avec les infinies nuances de la musique, interprétée en direct par la pianiste Claudia Chan, en une délicate alchimie. Le temps est aboli… Une expérience intime et minimaliste, faite de silence, de résonances mystérieuses, d’élans et d’éclats ténus, qui invite à plonger en soi.

 

Présentation les 11 et 12 septembre 2021 à 14h30

Festival Quartiers Danses

Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal

Interprètes : Louise Bédard et Marc Boivin (danse), Claudia Chan (piano)

Danseuse, chorégraphe, professeure et directrice artistique canadienne, née le 27 août 1928 à Montréal, Jeanne Renaud est considérée comme l’une des grandes fondatrices de la danse contemporaine au Québec. Associée au mouvement des automatistes, elle évolue aux côtés des artistes québécois les plus marquants de cette époque : Jean-Paul Riopelle, Pierre Mercure, Jean-Paul Mousseau, Fernand Leduc, Serge Garant, Gilles Tremblay et Mariette Rousseau-Vermette. Fondatrice de l’école de danse moderne de Montréal avec Françoise Riopelle en 1962, elle s’intègre au Groupe de la Place Royale en 1966, duquel elle devient directrice artistique. À partir de 1975, elle occupe plusieurs postes au Conseil des arts du Canada puis au Ministère des Affaires culturelles en tant que directrice du département de danse, de 1979 à 1981. Elle est ensuite directrice du conservatoire d’arts dramatique du Québec, à Québec et ensuite à Montréal avant d’occuper la codirection artistique des Grands Ballets Canadiens aux côtés de Linda Stearns, de 1985 à 1987. Elle sera ensuite professeure de danse à l’Université du Québec à Montréal de 1987 à 1989.

crédit photo Jeanne Renaud : Liliana Reyes, gracieuseté de Dance Collection Danse

Photos sepia & noir et blanc – crédit photo : Marc Boivin
Photos couleur – crédit photo : Claudia Chan Tak


at yes of day - Yvonne Coutts & Sylvie Bouchard

Le duo at yes of day mêle concentration, perturbation, résistance et acceptation.  A travers un échange avec le public et usant de la métaphore d’un jour qui passe, la pièce est en constante évolution. Le début du spectacle est choisi en direct par le public et permet un choix en temps réel pour les danseurs. La physicalité crée la relation, tandis que les questions d’espace et de temps sont sans cesse en mouvement.

Se souvenir est le processus nous remémorant des traces dans notre mémoire, en y mêlant des variations de sensation, de perception, de réflexion et d’expérience.

at yes of day fait partie d’un volet de commandes de solos et de duos de 30 minutes chacun, rencontres intimes en studio créées par des chorégraphes avec lesquelles Sylvie Bouchard veut approfondir des relations artistiques et qui ouvrent un espace d’exploration et de développement pour les artistes impliqués.

Mentions

Chorégraphie : Yvonne Coutts (en collaboration avec les interprètes)

Interprètes : Marc Boivin et Sylvie Bouchard

Composition musicale : Jesse Stewart

Texte : Michael Singer et les collaborateurs

Costumes : Cheryl Lalonde en collaboration avec les interprètes

Construction du système sonore : Peter Earle

Création lumière : Jareth Li

©John Lauener


La surface du moment

Présenté au CCOV dans le cadre de Nuit Blanche 67 à Montréal

Idéation – Conception : Marc Boivin et Andrew de Lotbinière Harwood
Durant la nuit du 4 au 5 mars 2017, de 22h à 1h
Entrée libre

Participants: Marc Béland, Élise Boileau, Simon Chioini, Paige Culley, Émilie Girard-Charest, Susanna Hood, André Houle, Audrée Juteau, Diane Labrosse, Alexandre St-Onge, Andrew Turner, Angélique Willkie, Jamie Wright, Andrew de Lotbinière Harwood, Marc Boivin.

Direction technique : André Houle

L’improvisation laisse les traces des un(e)s et des autres, alors qu’elles et ils s’inscrivent sur la surface du moment. Pour cette Nuit Blanche 2017, se rassemblent 10 danseurs, 4 musiciens et un éclairagiste, 15 unicités invitées à investir, déranger et manipuler l’espace du studio du CCOV, un espace scénique marqué par la juxtaposition de matériaux empreints de nature et d’urbanité. La Surface du moment marque, dans un espace et un temps précis, ce jeu du passage des êtres dans leur environnement.

Scénographie:
L’élément scénographique en forme de paravent métallique est un emprunt à la pièce Une idée sinon vraie… une co-création de Marc Boivin, le Quatuor Bozzini et Ana Sokolović (2012). Conception: Marc Boivin et Josiane Saucier.
Réalisation: Josiane Saucier.

L’élément scénographique des tiges de bambou à été utilisé dans la pièce Cage’d créé par Andrew de L. Harwood en 2014, présenté au Canada et au Costa Rica.


Crying in Public - Tedi Tafel

Les performances ont lieu à différents moments de la journée — tôt le matin, en après-midi, au crépuscule ou le soir —, dans trois quartiers de Montréal — Outremont, Petite Patrie et Parc-Extension. Toutes les danses sont effectuées dans un site différent, y compris un sous-sol d’église, un parc et un terrain vide. Votre billet pour toutes les représentations de cet événement est constitué d’une carte et d’un calendrier. Vous pouvez ensuite décider comment vous souhaitez vous engager dans le projet.

Vous êtes invités à créer votre propre manière de participer à l’œuvre, d’en venir à une partie ou à l’ensemble. La multiplicité des danses est comme les facettes d’un diamant, chacune capturant une partie du sens voulu.

« Les pleurs évoqués dans le titre sont pour l’absence de tout sens du sacré dans nos vies en communauté et mon propre désir de voir les mystères plus profonds de notre expérience humaine se manifester dans la sphère publique Mon souhait avec chaque danse de cette série est de montrer comment tous les lieux sont imprégnés d’une richesse cachée, que nous faisons partie de quelque chose de plus vaste et que ce quelque chose est ancré dans notre quotidien. »
– Tedi Tafel

Conception et Direction – Tedi Tafel

En collaboration avec:
Performance – Leslie Baker, Marc Boivin, Bill Coleman, Dean Makarenko et Lin Snelling

Éclairages – Yan Lee Chan

Son – Ana Dall’Ara Majek

Projections vidéo – Jonathan Inksetter

Dramaturgie – Guy Cools

Production – Letícia Tórgo

Design – Guto Veneno

En partenariat avec Les Escales Improbables et Agora de la Danse

crédit photo : Tedi Tafel